MUNDUS EST CIRCUS
Tragédie clownesque tout public
Durée : 60 minutes
Univers surprenant et drôle.
Un petit monde bricolé et magique inspiré par Alexander Calder :
- un chien philosophe qui dirige un orchestre de six musiciens, - un fabuleux numéro de magie avec des bulles de savons, un Directeur de cirque pitoyable, un peu fou, successivement : présentateur, clown, technicien, garçon de piste qui espère sauver son entreprise grâce aux progrès de la technologie.
" Ce soir, grande soirée hallucinante de rêve et de plaisir.
Venez admirer sous le chapiteau Zampanos,
les artistes qui dominent les puissances naturelles.
007 l’homme au moral d’acier, Crakoz : le rat le plus malin du monde, Carlotta : la femme canon., Irène, l’extraordinaire chanteuse à la voix de sirène.
En deuxième lecture :
Une satire hilarante et féroce d’un monde où la culture de la performance, de la compétitivité et du divertissement s’impose.
- "Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort. Venez vous évader, venez rire, venez vous distraire… pour oublier votre destinée !"
Des directions pédagogiques :
"Mundus est Circus" :
C’est un clin d’œil à Descartes qui dans son ouvrage "Mundus est fabula" identifiait le monde de son époque à une fable, un théâtre irréel dont il était nécessaire d’en comprendre scientifiquement la subtilité du décor (de le disséquer) pour atteindre la sagesse... aujourd'hui, qu'en est-il ? avons-nous atteint cette sagesse ?
Un clin d'oeil à Shakespeare qui avait porté, au fronton de son globe Théâtre "Totus mundus agit histrionem" (tout le monde joue la comédie). - Actuellement, qui distribue les rôles et tire les ficelles ?
Un clin d'œil au peintre Georges Rouault qui voyait dans le spectacle de cirque, une allégorie de l'existence de l'homme, un écho de notre condition humaine, brillante et performante en apparence, triste en profondeur, prise entre terre et ciel, entre la matière et l'esprit.
Un grand merci au sculpteur et peintre Jean Louis Garcia pour son aide.
Et bien sûr une pensée pour Alexander Calder qui a inspiré cet univers.
La métaphore " Mundus est circus" peut alors prendre un double sens : un sens positif lorsqu'elle qualifie la beauté, la perfection et l'harmonie du monde, ou une valeur contraire quand elle se réduit à une politique des apparences où règnent l'illusion, la dérision et la fausseté. Le monde devient alors le théâtre de la vanité.
Fiche technique réduite :
Spectacle réalisé en juillet 2009.
Avec l’aide gracieuse de Jean –Louis Garcia sculptures—peintures et décor.
Annie Gibé, Suzy Gibé, Mikael Tardiveau— décor et mise en scène.
Boris Gibé : scénographie.
Michel Gibé : écriture et conception.
L’été de Vaour et bien d’autres amis qui nous entourent aux environs de Penne 81140 Vaour.
Les comédiens : Boudu le chien, Irène la poule, Michel Gibé le clown.